D'abbaye en abbaye
Après la nuit à Paris chez Eugénie, je passe devant Notre-Dame de Paris et me fais prendre en photo par un aimable passant devant le porche principal, où veille saint Jacques, patron des pèlerins.
Je mets le cap sur Jouarre, abbaye bénédictine que je connais un peu pour y avoir fait ma retraite de confirmation et mes révisions de CAPES. Les pistes cyclables partagées avec les bus et les taxis sont formidables (merci Delanoë!). Je rejoins ainsi facilement le canal de l'Ourcq que je suis jusqu'à Meaux. Alain, conducteur sur la ligne 5 du métro m'accompagne pendant quelques kilomètres, puis je continue seule.
J'arrive à Jouarre vers 17h30. Les soeurs sont très accueillantes et cela fait plaisir de revoir celles que je connais un peu. Les travaux dans l'abbaye témoignent de leur volonté de toujours mieux remplir leur vocation de prière et d'accueil. La soeur hôtellière me conseille de poursuivre ma route vers ND d'Igny, c'est donc vers cette abbaye cistercienne que je mets le cap après une nuit réparatrice. Vers 23h, des cris de joie m'annoncent la victoire de la France contre le Portugal...
Le lendemain, je repars sous un temps incertain. Lorsque j'arrive à Château-Thierry pour le déjeuner, il pleut. Je m'abrite sous le porche du château médiéval et prend un sandwich bien mérité.
Les soeurs d'Igny habitent un beau petit vallon que je découvre alors que sonnent les vêpres.
En sortant de l'office, je découvre ma roue arrière à plat: est-ce la fuite que j'ai réparé cet après midi qui n'a pas tenu? Après le dîner, je me rends compte que c'est un nouveau trou. Je suis rassurée: mes compétences ne sont pas à remettre en cause et je vais pouvoir à nouveau les utiliser! Je me mets au travail après le dîner, partagé avec le curé de Saint-Quentin, Michelle et un sympathique grand père.